ALGERIE 1830-1930

litho - Par Dormoy , 1930, 80 cm x 120 cm , condition : A, prix : 500€-1000€,
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Imprimerie Editions Dormoy Paris

Affiche ancienne
80 x120 cms
lithographie











De 1830 à 1930 : conquête et la colonisation de l'Algérie. En 1815, tentative infructueuse du congrès de Vienne de mettre fin à la piraterie. En 1830, envoi d'une expédition punitive par Charles X consécutive à des différends avec le dey d'Alger.
Le Maréchal de Bourmont débarquent à Sidi-Ferruch puis les Français pénètrent dans Alger et conservent quelques positions sur les côtes. A partir de 1834, décision d'organiser la conquête. Le général Drouet d'Erlon est nommé gouverneur général et doit limiter l'occupation du pays à la seule zone littorale ( occupation restreinte ).
La France se heurte à Abd-el-Kader dont la ruse, l'intelligence et l'autorité sur les tribus font un adversaire redoutable et avec lequel s'engagent des négociations ( Traité de La Tafna en 1837 ) .
Abd-el-Kader
Abd-El-Kader portant le grand cordon de la Légion d'honneur (1860)
- Octobre 1837 : prise de Constantine par la France qui amène l'émir à dénoncer le traité; une brusque attaque lui livre la plaine de la Mitidja en novembre 1839.
- Décembre 1840 : Bugeaud nommé gouverneur général est autorisé à étendre l'occupation; il va mettre en place une guerre d'usure et de razzias efficace qui va amener Abd-el-Kader à s'exiler au Maroc puis à se rendre au général Lamoricière avant d'être interné en France, libéré par Napoléon III et de pouvoir gagner la Syrie.
Algérie française
- De 1848 à 1900 : consolidation de la conquête par des opérations visant à soumettre le Sud et la Kabylie. La colonisation rencontre des difficultés : acquisition des terres, organisation administrative ( 3 départements créés, Alger, Oran et Constantine et bureaux arabes militaires pour les territoires non pacifiés ). Insurrections en Kabylie en 1871, dans le Sud-Oranais en 1881 à l'issue desquelles la pacification est considérée comme acquise; le régime civil prévaut.
- Après 1879 : les gouvernements se montrent favorables à l'assimilation. Le peuplement européen s'accélère (Français et Espagnols). Malgré les liens étroits avec la métropole, l'état d'esprit nationaliste prônant l'émancipation persiste. Le groupe intellectuel des Jeunes Algériens pose la question des réformes (inégalités fiscales, représentation politique des musulmans) ; retardées par la 1ère guerre mondiale, elles sont mises en place dès 1919 mais soulèvent les protestations des Européens d'Algérie, de même la politique jugée trop libérale du gouverneur Violette.
Carte de l'Algérie Française à Agrandir
Les problèmes sociaux et économiques et l'éveil de nouveaux courants nationalistes ( propagande anti-française des ulémas créés en 1931, formation du P.P.A., Parti du Peuple Algérien, par Messali Hadj en 1936 ) rendent difficiles la question des réformes.
- Seconde guerre mondiale : participation active de l'Algérie.
- En 1945, puis de 1952 à 1954 sous l'égide de l'O.S. (Organisation Spéciale), créée en 1947, proche des masses populaires et rurales : intensification des revendications nationalistes et création de nouveaux partis; à l'instar du reste de l'Afrique du Nord des incidents sanglants éclatent : à Sétif et à Gabès.
- Au milieu de 1954, scission du M.T.L.D. (Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques) : les "messalistes" rangés du côté de Messali Hadj et les "centralistes" dont Ben Khedda, ces deux fractions opposées étant critiquées par les dirigeants de l'O.S. notamment Ben Bella.
- Le 1er octobre 1954, début de la lutte à main armée encouragée par le F.L.N. (Front de Libération Nationale) et Ferhat Abbas, chef de l'Union Démocratique du Manifeste Algérien (U.D.M.A.). Attentats terroristes, mesures militaires imposées par la France; actions renforcées des rebelles pour empêcher l'écrasement de la révolte suggéré par le propos de Guy Mollet, chef du gouvernement: "cessez le feu, élections,négociations".
a Constitution de la Vème République. Référendum du 28 septembre : 96% de votes favorables à la nouvelle




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nnn. En novembre, élections. Cependant, de nombreuses opérations militaires sont nécessaires pour maîtriser la rébellion.
- Le 16 septembre 1959 : reconnaissance par le général de Gaulle du principe d'autodétermination.
- Janvier 1960 : agitation croissante, grèves et émeutes au nom de l'Algérie française. Nombreuses arrestations parmi les activistes. Lancement de la formule de ralliement : Algérie algérienne offrant la perspective d'une décentralisation.- Juin 1960 : entretiens à Melun entre les envoyés du G.P.R.A. (Gouvernement provisoire de la République algérienne) et le gouvernement français, qui aboutissent à un durcissement de la révolte.
- Février 1961 : entretiens de Rambouillet entre le général de Gaulle et le président Bourguiba amorçant les négociations. Cependant, tentative d'insurrection militaire le 21 avril, recrudescence des attentats et organisation de l'armée secrète ( O.A.S.).
- 19 mars 1962 : Aboutissement des pourparlers lors de la signature des accords d'Evian avec cessez-le-feu effectif. Malgré cela, exaspération de la tension entre les populations européennes d'Algérie et les populations musulmanes se traduisant par une multiplication des attentats et un exode vers la France d'Européens et de Musulmans désirant demeurer Français,tandis que se mettent en place les institutions de transition prévues à Evian (un Exécutif provisoire, un Haut Commissariat).
- 1er juillet 1962 : la République algérienne devient indépendante par un vote massif.